Inquiétude persistante [PV Alice]

+ Admin Team + Nombre de messages : 12 Age : 32 Date d'inscription : 23/01/2009

Life would suck if she was not there

Cela faisait maintenant 4 jours qu'Alice et Esmée étaient parties à la chasse. Chose inhabituelle. Généralement, nous mettions à peine deux jours pour nous rassasier. N'y avait-il plus de proies dans les environs? A moins que leur faim n'ait été plus grande que ce qu'ils avaient pensé. Après tout, Alice n'était pas allé chasser depuis leur retour d'Italie. Elle avait préféré rester quelque temps avec Bella. Encore une chose que je ne comprenais pas. Comment pouvait-elle rester en sa compagnie aussi longtemps? Elle s'occupait d'elle comme une petite fille s'occupe de sa poupée. Ca en devenait exubérant. Je ne lui faisais pas la remarque, premièrement parce que je n'avais pas envie de la fâcher et deuxièment parce qu'elle n'en n'aurait rien à faire de ce que je pouvais lui faire remarquer.
Mais ces pensées ne m'empêchaient pas de ne pas m'inquiéter pour elle. Je n'aimais pas la savoir loin et sans moi. Mais j'avais dû m'y faire: elle m'avait demandé de veiller sur Edward et comme elle savait si bien, je ne pouvais rien lui refuser. Elle exerçait un pouvoir sur moi qui relevait de l'amour que je lui portais et réciproquement de celui qu'elle avait pour moi. C'était cela qui causait mon inquiétude. Je l'aimais trop pour être loin d'elle aussi longtemps. Ces 4 jours m'avaient paru une éternité et m'occuper s'était avérer difficile, voir impossible: Rosalie et Emmet ne se quittaient pas, Carlisle restait enfermé dans son bureau -il était tout aussi affecté que moi par l'absence de sa femme Esmée- et Edward ne se séparait plus de sa Bella. Encore elle. Elle était devenue le centre d'attention de la famille et j'avais essayé de croquer ce centre. Je m'en voulais, il fallait l'avouer. Ce jour là, lors de son anniversaire, je n'avais pas su me contrôler. Même si j'avais présenté mes excuses à Edward, un malaise restait et il se faisait régulièrement ressentir lorsqu'elle était dans la même salle que moi. J'aurai dû savoir me maîtriser...
Je sentis alors une présence...deux présences, non loin de la maison, galopant à toute allure à travers les arbres de la forêt. Elles étaient enfin revenues...

Nouveau Membre Nombre de messages : 9 Age : 33 Date d'inscription : 16/02/2009

Cela faisait maintenant 4 jours que nous étions parties chasser. Mais comme, il n’y avait presque plus de gibier – dû à la chasse qui venait d’ouvrir – et que nous ne voulions pas tomber sur les humains généralement, nous ne mettions autant de temps. Nous avions dû partir au Nord, vers l’Alaska. Esmée avait trouvé quelques proies appétissantes, mais pour moi, je n’avais pas trouvé grand-chose. Elle venait de revenir, avec un petit filet de sang qui coulait le long de sa bouche, et s’empressa de l’essuyer quand, je le lui fis remarquée. Dans une de mes visions que j’avais eu quelques minutes avant son retour, je nous voyais en train de rentrer à la maison. Cela voulait dire qu’il était temps. Nous devions retourner les voir, avant que Jasper ne me fasse une dépression.
J’expliquai doucement à Esmée, et elle acquiesça, doucement. J’étais sûre que nous serions revenues pour ce soir. J’espérai que Jasper avait pris soin d’Edward, sinon, je devrais me fâcher. Et je ne voulais pas lui crier dessus, je l’aimais trop pour ça. Je me remis à penser à ses longs cheveux blonds, ses yeux, son visage, et je fus surprise de constater à quel point il me manquait. Il est vrai que je n’avais pas été chassé depuis mon retour d’Italie, car je devais prendre soin de Bella. Jasper ne comprenait pas mon affection pour Bella, mais c’était ma meilleure amie, et je ne voulais pas la perdre.
Esmée courrait plus vite que moi, et je n’eus pas de mal à la rattraper. Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous courrions. La nuit commençait à tomber, et je vis une faible lumière au loin, et je sus que nous étions tout près de la maison. Je savais également, que Jasper nous attendait sur le perron, impatient. Nous étions à l’orée du bois, et je ne m’arrêtai pas. Je courus jusqu’à lui. Je m’arrêtai à quelques centimètres de lui, avant de dire.

- Je suis enfin revenue, mon amour. Tu m’as manqué.

» Alice Cullen
» ALICE CULLEN || PIXIE OR VAMPIRE, THAT IS THE QUESTION.